Haïti-Justice: GADH salue la nomination du nouveau Directeur Général de la PNH.
Le
Groupe d'Action pour la Défense des Droits Humains (GADH) a salué la nomination du
nouveau Directeur Général à la tête de la PNH , Léon Charles, le 16 novembre 2020. Ce dernier remplace Normil Rameau à ce
poste, très critiqué pour son incapacité ou ses difficultés à garantir la
sécurité dans un contexte où le climat d'insécurité bat son plein dans le pays.
Saint-Marc, le 19 novembre 2020. À travers une
lettre adressée au Président de la République, Jovenel Moïse, en date du 05
novembre 2020, le Groupe d'Action pour la Défense des Droits Humains(GADH) a
fait ressortir sa préoccupation face à la montée vertigineuse de l'insécurité
dans le pays où des cas d'enlèvements, d'assassinats, de viols et autres ont
été enregistrés par des bandits notoires sous le regard mafieux des autorités judicaires.
Après constat des faits, le GADH dans sa mission de défense et de protection des droits humains, a suggéré au Président de la République, Jovenel Moïse, à effectuer des changements au sein de l'appareil judiciaire en vue d'atténuer cette hémorragie qui ronge le fonctionnement normal de la société. Ainsi, le locataire du palais national a, à travers un arrêté présidentiel, paraphé la nomination de M. Léon Charles, qui revient quinze ans après à la tête de l'institution policière.
Ce changement tant souhaité, opéré à la tête de la direction générale de l’institution policière advient après que GADH a fait cette demande au Président de la République pour lui rappeler son rôle de garant des institutions étatiques et lui montrer la nécessité de prendre des décisions rapides pour anéantir cette vague d'insécurité qui jalonne le pays, relate, Thimothé Jean-Robert, Directeur Exécutif de GADH, en exclusivité à notre agence en ligne.
À noter que Léon Charles a passé seize mois à la
tête de l’institution policière avant d’être muté, au poste de
ministre-conseiller à l'ambassade d'Haïti à Washington sous l'administration Boniface-Latortue, qui lui reprochait de son
incapacité à ramener le calme dans la capitale avec le déclenchement, le 30
septembre 2004, de l’ « Opération Bagdad » au cours de laquelle plus d’un
millier de personnes, dont une cinquantaine de policiers, ont été tuées.
Tout compte fait, GADH souhaite que le nouveau
Directeur Général, de concert avec ses collaborateurs, puisse pencher dans le
meilleur délai sur l’adoption d’un plan de sécurité pouvant protéger la
population, et aussi dans une perspective de faciliter un climat de sérénité au
sein de l’institution appelée à protéger les vies et les biens des citoyens et
citoyennes du pays.
Vladimir SERGILLES, Auteur
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